Le blanc que l’œil voit, n’est pas le blanc que l’œil regarde. Ah dur à comprendre !!
A regarder de près, pour certaines fleurs blanches, il y a une multitude de petites couleurs qui s’accrochent aux plis des pétales, formant les couleurs des ombres, celles du reflet de l’objet ou des autres couleurs qui entourent la fleur, etc…
Employer du blanc oui, mais pas que…
Dessin
Pour faire de grosses fleurs blanches, prendre une photo, c’est plus pratique, surtout si on débute.
En faire une photocopie, noir/blanc, les ombres/lumières seront plus faciles à repérer. On entre dans les valeurs.
Peinture
J’explique comme si je peignais à la peinture à l’huile. La première couche ainsi que les suivantes seront faites comme l’explication du texte précédent, « Comment commencer une peinture à l’huile » .
Je peindrais les pétales uniformément de blanc (Titane). Celui-ci est opaque, bien couvrant et malgré la toile blanche, il faut peindre en blanc. Puis peindre le reste du tableau suivant le sujet.
A la couche finale, il faudra procéder alors au Glacis (voir chapitre sur le blog). Le fameux glacis ! C’est là qu’interviennent ces couleurs subtiles et transparentes sur les pétales blancs. Jaune, bleuté, verdâtre, mauve. Elles donneront alors vie aux pétales et surtout du modelé. Je rajoute toujours en dernier, du blanc aux endroits les plus lumineux.
Pinceau à poils doux, mangouste ou martre ( + cher).
IMPORTANT : à la peinture à l’huile, pour réaliser le blanc, j’utilise de l’huile d’œillette et non de l’huile de lin. Celle-ci aura tendance à jaunir dans le temps. L’huile d’œillette est moins siccative (sèche moins vite), mais garde au blanc toute sa pureté. Le blanc, est une couleur qui met souvent plus longtemps à sécher.
Par contre, il est tout à fait possible d’utiliser du Blanc de Titane Alkyd de Windsor et Newton, qui sèchera + vite. Dans ce cas, ajouter une petite quantité d’huile d’œillette ou rien du tout !
Doro.T