Quand un photographe de Taïwan entre dans la galerie..

C’est une rencontre fort sympathique. Justin est entré dans la galerie pour voir les toiles et il m’a vue, dessinant un buffle sur le livre blanc. Nous avons alors échangé une conversation en anglais, tournant autour de voyages, de photos qu’il fait en professionnel, de son voyage au Kenya et de mon voyage en Tanzanie.

It is a very nice meeting. Justin entered the gallery to see paintings and he saw me, drawing a buffalo on the white paper. We then exchanged a conversation in English, turning around journeys, around photos which he makes in professional, of his journey in Kenya and my journey in Tanzania.

GalerieOcreRouge-DoroT-Justin

C’est alors que le groupe de Taïwanais qui l’accompagnait est arrivé. Rires, cris de joie, « ouahh », « bioulifoul »… il leur explique notre échange d’émotions sur nos voyages et tous décident de rentrer dans la galerie. Le plancher est solide !! Une belle rencontre, émouvante. Je garderai un très bon souvenir de ces moments là..

This is when the group of Taiwanese which accompanied him arrived. Laughter, shouts of joy,  » ouahh « ,  » bioulifoul  » he explains them our exchange of feelings on our journeys and all decide to go into the gallery. The floor is solid!! A beautiful meeting, moving. I’ll keep one very good memory of these moments there..

Groupe-Taiwan-Juillet15-Gordes

Galerie Ocre Rouge en juillet – Gordes

Les ruelles – calades – du village sont animées depuis l’arrivée des congés et de la chaleur ! L’ambiance a changé et les visiteurs affluent sur les pavés, dans les boutiques, dans les galeries, et les photos sont de plus en plus nombreuses..

Alleys – calades – of the village are livened up since the arrival of vacation and heat ! The atmosphere changed and the visitors stream on pavements, in shops, in galleries, and photos are more and more numerous..

Etant la cible récurrente de nombreux « photographes », et surtout d’Asiatiques, il m’arrive après un agacement légitime, de prendre moi-même mon portable et de les prendre sur le fait. S’établit alors un sourire, un éclat de rire et un échange sympathique.

Et toujours à certaines périodes, nous avons le spectacle irréel d’un mariage chinois en Provence..

Being the recurring target of numerous « photographers », and especially Asiatics, it arrives at me after a justifiable annoyance, to take myself my mobile and to catch red-handed them. A smile, a roar of laughter and a nice exchange becomes established then.

And always in certain periods, we have the unreal show of a Chinese marriage in Provence..

PERSONNAGES ET LINOGRAVURE

Quelque petits formats présentés à la galerie. Collages, peintures et linogravure à l’encre noire de personnages composés. Une façon d’expression simple et créative.

« TWINS » – HAZLO – DORO.T

« TWINS ». Une composition créative réalisée en accord entre couleurs et matières.

Hazlo, peintre fresquiste, pour la partie enduits de chaux peints a fresco et mes peintures à l’huile abstraites, le tout sur un même panneau de bois.
Il se dégage une impression de sérénité, à la fois douce et tonique.

A la Galerie Ocre Rouge pour la saison 2015.

ABSTRAITS ET FIGURATIFS

Voici un petit moment que je n’ai pas publié de billet sur le blog. L’ouverture de la galerie Ocre Rouge, la réalisation de petits formats, la mise en place de nouveaux céramistes et sculpteurs, tout cela a contribué à cette attente et ce retard. Mais me voici de retour !!

GalerieOcreRouge-3RGalerieOcreRouge-interieur-R
Le mistral souffle fort aujourd’hui, rafraichissant l’atmosphère et par ce fait, n’engage pas à la simple balade. Il me laisse assez de temps pour vous présenter quelques nouveautés qui figurent dans le Portfolio du site, ABSTRAITS 2015.

NOUVEAU NOM – SITE DORO.T PEINTRE

Lever-soleil-vallee-GordesBonjour à tous,

Dimanche un peu gris. Un moment à passer au coin d’un petit feu, ou au fond d’une couette bien au chaud, ou un livre sur les genoux, ou un casque sur la tête diffusant de la musique classique (ou pas), ou enfoncé dans un fauteuil à ne rien faire, un chat sur les genoux, ou à faire des gâteaux, une tarte, des gaufres.. tiens, oui des gaufres ! ça fait longtemps !!

ou vous annoncer que mon site de peintre change de nom, l‘ancien a été transféré sur celui-ci.:
https://www.dorotheepeintre.com

Un nouveau site aussi pour ma Galerie Doro.T devenue « Ocre Rouge » :

http://www.galerieocrerouge.com

Il présente les nouveaux artistes de cette année.

Bonne journée à tous et à très bientôt. La galerie est ouverte depuis début avril. Et des nouveautés sur mon portfolio, les toiles de cet hiver..

Galerie-avril15-1

A MARÉE BASSE

 

A marée basse – 20P (73×54 cm)

Teintes plus douces, en gris clair

La mer s’est retirée loin. Très loin. Dans les bâches, retenues d’eau de mer dans le creux du sable, 3 silhouettes marchent au loin. L’horizon se confond avec la mer, le ciel, le sable. L’harmonie des tons reste douce. Comme le silence perceptible juste brisé par la voix et les rires lointains des personnages.

LES PERSIENNES

Les persiennes - 50F (116x89)

Toile 50F, de dimensions 116 x 89 cm. Le rouge présent à la fois sur les enduits de murs et sur le bois des persiennes donne une dynamique à la douceur des enduits.

J’ai ajouté un tissu épais en chanvre, ancien sur le côté. Il exprime la séparation des murs et à la fois un symbole de la mémoire. De la noblesse du matériau, chanvre, chaux, bois, rouge ancien.. J’ai voulu une douceur dans ce tableau. Comme si dehors il faisait très chaud et qu’il était bon de se terrer au frais à l’intérieur.

 

LA TROUÉE

Nouvelle toile faisant le pendant d’une autre « L’Attente ».

Ces deux fenestrons existent. Ils sont voisins dans une ruine où il me plait d’aller m’imprégner du lieu, de l’atmosphère.. Les couleurs sont chaudes et l’ambiance assez dramatique malgré tout. Tout n’est que ombres et lumière.

Etonnant quand même. On dit LES ombres. On dit LA lumière.

« La Trouée » – 100×100 cm – Huile et incrustation taie de dentelles anciennes.

COMMENT FAIRE UN GLACIS EN PEINTURE A L’HUILE ?

Les-volets-rouges-60M-detail1A une amie, qui me posait la question : comment faire un glacis ? et quelle couleur employer ?

Tout dépend de ce que l’on veut faire, sur quoi et quel sujet.
C’est un fait, qu’il est rare que je finisse un tableau sans glacis.

Je peins normalement le tableau. Et surtout il faut le laisser bien sécher quand il est terminé.
Pour l’embellir, à certains endroits, il faut mettre un glacis.
A un endroit pour que la couleur soit plus « profonde », ou « donner vie » à un fond, mettre juste une petite note de couleurs dans une ombre.
C’est subtil et difficile à en parler ainsi. Observer les détails des quelques tableaux ci-après. Dans les ombres surtout, on peut deviner une légère couche de peinture plus sombre. Elle est présente mais ne cache pas le motif du dessous.

Utiliser de la peinture transparente.
Sur les tubes d’huile, il est spécifié si la peinture est transparente, semi-transparente ou couvrante. En mettre un peu sur la palette, puis lui ajouter de l’huile de lin de façon à faire « un sirop huileux » – mais surtout pas trop ! ça ne prendrait pas sur la couche précédente, il y aura formation de petites gouttelettes inesthétiques, et surtout inacceptables !! – ou ajouter un médium à peindre (problème: si trop épais, lui ajouter une goutte de white spirit ou térébenthine -suivant ce que l’on utilise- et de plus c’est assez brillant). On a alors un liquide gras, ou sirupeux voire collant, légèrement coloré.

Utiliser un pinceau assez large si la surface est importante, mais en poils doux. Pas de poils de porc. Mangouste, c’est bien. Mais faire un beau nettoyage après si l’on a utilisé du médium à peindre.
Ainsi avec cette sorte de poils, on ne doit pas voir les traces de pinceau.

LE GLACIS DOIT SE DEVINER SANS SE FAIRE VOIR !!

Si on a un fond dans les tons assez bruns – Brun Van Dyck par ex., on peut faire un glacis alizarine (transparent) qui lui donnera un ton plus chaud, ou violet ( transparent) qui le foncera tout en lui donnant de la profondeur.
Sur mes fleurs par exemple. Je peins mon tableau, ombres, lumières, etc.. séchage. Puis je reprends pétale par pétale, et sur le côté ombre, je rajoute un glacis ou de la couleur de ma base ou un magenta ou autre rouge + foncé que le dessous, (si ma fleur est rouge biensur).

Maintenant, on peut jouer sur les complémentaires. Si l’on souhaite un vert profond, lumineux, intéressant, le peindre en jaune, puis mettre un glacis bleuté (Prusse, outremer : transparent).
Sur du jaune si on met un violet d’Egypte par ex. (transparent), on aura un joli brun ocre subtil, et non comme un ocre pur sorti du tube, fabriqué. On voit un peu le jaune, et on devine le violet dessus, mais l’œil compose un « ocre » sur la rétine.

Réveiller une couleur. Sur un vert « fadasse », lui mettre un jaune citron (pas cadmium, opaque), ou un autre vert (émeraude, ou vert de Hooker : transparent) il sera plus intéressant.

Orangé : sur un jaune citron, ou de cadmium moyen, poser un glacis de magenta (transparent) = un superbe orangé.

En résumé :
. bien connaitre ses couleurs -transparentes/opaques-
. connaitre l’harmonie des couleurs
. poser le glacis sur la peinture sèche

Si le glacis est fait à l’huile de lin, il sèchera très lentement. Il existe dans le commerce des médiums à glacis Hollandais, Flamand, Vénitien… c’est un peu compliqué et long à expliquer comme ça, mais généralement ils sont faits pour les peintures style « trompe l’oeil » ou hyper-réalistes ou style peintures début XIXème siècle.
Vermeer, Rembrandt, et bien d’autres utilisaient aussi très souvent le glacis.
Et pour vous rassurer, il existe des cours spécifiques donnés sur le Glacis qui durent… + d’un an !! alors il faut de la pratique, de l’expérience, du doigté, et une connaissance parfaite du sujet…

Faire des essais simplement. Si l’on souhaite aller plus vite, faire des fonds à l’acrylique (mates, si possible), qui sèchent vite. Puis des glacis dessus à l’huile. Ce sera moins joli, mais utile et pratique pour commencer.

L’avantage de le faire sur une peinture sèche : il ne se mélange pas avec la couche inférieure. De plus, il est plus gras que la couche précédente (règle: GRAS sur MAIGRE). Et surtout……. on peut l’enlever à l’essence avec un chiffon doux et RECOMMENCER si insatisfait !!!

Nous verrons plus tard le problème des EMBUS, souvent formés lors d’un emploi abusif de médium à peindre ou d’huile de lin !

SUITE GLACIS PEINTURE A L’HUILE…

Gnous – Huile sur toile 100×100 DoroT

Voici un exemple de tableau, qui « contredit » la première partie du glacis que je viens d’expliquer.
Comme souvent, il y a des exceptions !!

L’emploi du blanc dans le glacis. Tout un art !! Le blanc étant une couleur opaque, elle aura tendance à « couvrir » la couche de dessous, même si elle est employée en faible quantité, juste en frottant par exemple.
Le blanc de Titane est plus opaque que le blanc de Zinc.
Personnellement, je dilue une faible quantité de blanc avec de l’huile de lin -pas trop, comme dit auparavant- et j’étale… au chiffon ! si je le fais au pinceau, même avec des poils adaptés, le blanc étant « présent » on verra les traces de pinceau. Disons que c’est « mon » truc !
Comme cette façon de procéder n’apporte que peu de matière grasse sur ma toile, cela va sécher assez rapidement. C’est alors que je réitérerai ce procédé aux endroits que je souhaite un peu plus « opaques » disons-nous.. tout en restant transparents !!!

Le fait de vernir après, l’ensemble, cela crée une uniformité visuelle.

J’aurais aimé être petite souris au XVIIème siècle (mais que petite souris !), dans la manche de la robe de chambre de Rembrandt ou dans le miroir de Vermeer, pour observer leur technique du clair-obscur, et celle de leur glacis si subtil. La cire d’abeille dans la peinture à l’huile, peut-être ? la technique de Vermeer se serait rapprochée de celle de Rembrandt.. n’a-t-il pas été l’élève de Fabritius, lui-même formé par Rembrandt ?