MAISON D’ARRET STE ANNE – AVIGNON

Maison-dArret-Ste-Anne-YanPeiMing-rouge« Pour la première fois en France, l’art contemporain est exposé dans une prison. La disparition des lucioles se passe à Avignon, dans la prison Sainte-Anne, située derrière le Palais des Papes et c’est un évènement.
On découvre ce qu’est une prison. Elle est restée en activité jusqu’en 2003 quand elle été fermée pour cause d’insalubrité. C’était en effet une des prisons les plus vétustes de France.
Les murs, les portes, les plafonds, sont tels que les derniers taulards les ont laissés, dans ce décor chargé d’histoires, de malheurs, de cauchemars, mais aussi de rêves ». (RTL 19/05/2014)

Maison-dArret-Ste-Anne-Couloir-1La prison Sainte-Anne est un lieu austère, impressionnant. Une centaine de cellules sont recyclées en lieu d’exposition, tout en gardant les traces d’un passé et de leur fonction : horaires de douche, graffitis désespérés des prisonniers, toilettes vétustes.

Le témoignage filmé de Marceline Loridan-Ivens, une ancienne déportée d’Auschwitz arrêtée par la Gestapo à Avignon avait d’abord séjourné là. Le peintre Yan Pei Ming occupe trois cellules avec trois versions de l’assassinat de Marat inspiré de David dans trois couleurs différentes.
Ce sont les lieux plus que cette exposition qui m’ont touchée, qui ont capté mon regard. Je pense avoir trouvé quelques morceaux d’inspiration pour de futures toiles.
Lorsque je suis sortie de cet endroit, froid, glacial, sombre ou mal éclairé par les néons, j’ai pris une grande bouffée d’air frais. La nuit était tombée, la ville renvoyait ses bruits de vie urbaine. De vie.
Cette prison a été fermée en 2003. Hier..
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UN CHAT A LA FENETRE

Plume.
Concentré, son regard fixe, il calcule.
Un petit lézard caché derrière le volet attise son intérêt.
Dehors, pas loin de huit mètres de dénivelé. Il le sait.
Petit lézard s’en est allé. Plume l’a laissé.
Et c’est bien ainsi !
D.

chat fenetre regardPhoto Doro.T

Depuis, Plume a disparu. Une absence que rien n’a pû combler. Deux autres petits chats sont venus m’accompagner à nouveau. Mais Plume restera toujours présent. Il n’y a pire mystère qu’une disparition sans explication..

BALADE A PARIS – DECEMBRE 2013

Lors de mon exposition au Carrousel du Louvre, j’ai retrouvé des amis, des clients, de la famille. Et j’ai aussi fait beaucoup de marche. Marcher à Paris, c’est une obligation !!

Voici quelques clichés pris au hasard de mes balades.

Doro-AlainP-111213

Avec Alain Pons , mon ami photographe animalier, au restaurant Barrio Latino – Faubourg Saint Antoine

Seine-Pont-du-Carrousel

Le pont du Carrousel et tout au fond, Notre Dame

Pont-Concorde-Grand-Palais

De l’autre côté, au fond Le Grand Palais et au premier plan, les cadenas

Sacre-Coeur-Toits-Paris

Une visite à l’exposition « MASCULIN-MASCULIN » au Musée d’Orsay d’où a été prise cette belle vue sur les toits de Paris et le Sacré Cœur

MasculinMasculin

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Vue prise à l’intérieur du Musée, au niveau du restaurant où l’horloge se teinte des couleurs du ciel.. Magique !

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Il a fait beau, sans pluie, sans neige, sans vent, tout le temps que nous sommes restés dans la capitale. Un temps idéal pour des artistes comme nous l’étions, à regarder partout, à se « nourrir » de tout ce qui nous entourait.
Viaduc-Millau-retourSur la route du retour, le viaduc de Millau. Le temps se couvrait. La nuit tombait. La fatigue aussi était là. Pesante. Toute cette tension durant la semaine, le bruit, le monde, le stress..
Il est temps de retrouver son « chez-soi » et l’atelier..

NATURE MORTE et STILL LIFE

Grappe-raisin-fletrie-nov13Ce matin, glacial, était lumineux. Le soleil persistant malgré le vent violent, était à son zénith. Sous mes yeux, sur la vieille marche de la ruine près de l’atelier, gisaient quelques grappes de raisin.

Mais là, étrangement, l’une d’entre elles, m’a interpellée. Dans sa fin de vie, elle est belle.
Comme un cadeau de dernière heure, elle nous donne toutes ses couleurs d’une douce chaleur.

Nous appelons ce genre de scène, « nature morte ». Mais elle n’est pas morte !
En anglais, cela se nomme « still life » (encore vivant). N’est-ce pas plus vrai ?

Grappe-raisin-mouche-nov13Et en plus, elle est généreuse. Son sucre n’est perdu pour personne !

 

VENDANGE TARDIVE

Dans la calade où je suis à l’atelier, pousse une vieille vigne contre le mur d’une vieille ruine. Pléonasme direz-vous ? ma foi !

La lumière du soleil déclinant, le froid et le vent purifient l’air. Mon œil est attiré par les couleurs de ce jus sucré contenu dans chaque grain de la grappe flétrie. Une envie de croquer du bout des dents, de laisser couler le jus le long du menton et d’essuyer la dernière goutte avec l’index pour le lécher avec gourmandise.

Vendange-tardive-oct13Pendant la petite pause, entre coups de pinceaux et coups de crayons.

ATELIERS D’ARTISTES – Mon atelier

Atelier-bric-a-brac-oct13

Atelier Doro.T- coin « outils »

1822 – Quand ils sont jeunes et pauvres, les artistes passent leur temps à chercher un refuge dans les quartiers populaires : mansarde, chambre d’hôtel miteux, appartement délabré, écurie ou garage désaffectés, entrepôt abandonné.

Dans la grange, la chaux se dépose en poudre fine et blanche comme le marbre.
A l’atelier, je dépose de la poudre de marbre sur mes toiles.

Peindre les objets eux-mêmes.
Mais aussi l’espace qui les sépare, l’air qui les baigne, les relations qu’ils entretiennent les uns avec les autres, leur pesanteur et leur dynamique interne, leur distance avec l’œil du peintre.

Espace de solitude et de recueillement, l’atelier incarne la vie imaginaire du peintre.
Il est l’espace où se déploient les fantasmes de l’artiste, où ses émotions prennent corps.
Il est l’image de ses obsessions, de son désarroi, de son vide ou de son désordre intérieur.
L’atelier engendre l’œuvre et donne vie à la peinture.
(Le Peintre et son atelier de Frédéric Gaussen)

J’ai acheté, aux conditions que je vous ai dites, un lit en fer avec sommier et matelas, une table de nuit, une toilette en fer, des rideaux, quatre chaises, une table et un fauteuil qui est mon seul luxe ; j’ai renoncé au tapis. (J-F BAZILLE)

PARIS LA NUIT EN NOVEMBRE

Une occasion d’être à Paris durant quelques jours de ce mois de novembre.
Se balader la nuit, dans les rues, sur les quais, sur les ponts, par un petit froid pas si désagréable que ça..
Je n’avais pas -hélas- le super appareil photo, trop lourd pour la valise ! mais celui-ci déjà performant, m’a permis de réaliser malgré tout des clichés assez sympas !

Une amie m’accompagnait et m’a fait découvrir ces centaines de cadenas accrochés au grillage de la passerelle des Arts. Des messages d’amour et de fidélité..
J’avoue être assez dubitative devant cette vision.. d’amour enchaîné ! une drôle d’impression.