A une amie, qui me posait la question : comment faire un glacis ? et quelle couleur employer ?
Tout dépend de ce que l’on veut faire, sur quoi et quel sujet.
C’est un fait, qu’il est rare que je finisse un tableau sans glacis.
Je peins normalement le tableau. Et surtout il faut le laisser bien sécher quand il est terminé.
Pour l’embellir, à certains endroits, il faut mettre un glacis.
A un endroit pour que la couleur soit plus « profonde », ou « donner vie » à un fond, mettre juste une petite note de couleurs dans une ombre.
C’est subtil et difficile à en parler ainsi. Observer les détails des quelques tableaux ci-après. Dans les ombres surtout, on peut deviner une légère couche de peinture plus sombre. Elle est présente mais ne cache pas le motif du dessous.
Utiliser de la peinture transparente.
Sur les tubes d’huile, il est spécifié si la peinture est transparente, semi-transparente ou couvrante. En mettre un peu sur la palette, puis lui ajouter de l’huile de lin de façon à faire « un sirop huileux » – mais surtout pas trop ! ça ne prendrait pas sur la couche précédente, il y aura formation de petites gouttelettes inesthétiques, et surtout inacceptables !! – ou ajouter un médium à peindre (problème: si trop épais, lui ajouter une goutte de white spirit ou térébenthine -suivant ce que l’on utilise- et de plus c’est assez brillant). On a alors un liquide gras, ou sirupeux voire collant, légèrement coloré.
Utiliser un pinceau assez large si la surface est importante, mais en poils doux. Pas de poils de porc. Mangouste, c’est bien. Mais faire un beau nettoyage après si l’on a utilisé du médium à peindre.
Ainsi avec cette sorte de poils, on ne doit pas voir les traces de pinceau.
LE GLACIS DOIT SE DEVINER SANS SE FAIRE VOIR !!
Si on a un fond dans les tons assez bruns – Brun Van Dyck par ex., on peut faire un glacis alizarine (transparent) qui lui donnera un ton plus chaud, ou violet ( transparent) qui le foncera tout en lui donnant de la profondeur.
Sur mes fleurs par exemple. Je peins mon tableau, ombres, lumières, etc.. séchage. Puis je reprends pétale par pétale, et sur le côté ombre, je rajoute un glacis ou de la couleur de ma base ou un magenta ou autre rouge + foncé que le dessous, (si ma fleur est rouge biensur).
Maintenant, on peut jouer sur les complémentaires. Si l’on souhaite un vert profond, lumineux, intéressant, le peindre en jaune, puis mettre un glacis bleuté (Prusse, outremer : transparent).
Sur du jaune si on met un violet d’Egypte par ex. (transparent), on aura un joli brun ocre subtil, et non comme un ocre pur sorti du tube, fabriqué. On voit un peu le jaune, et on devine le violet dessus, mais l’œil compose un « ocre » sur la rétine.
Réveiller une couleur. Sur un vert « fadasse », lui mettre un jaune citron (pas cadmium, opaque), ou un autre vert (émeraude, ou vert de Hooker : transparent) il sera plus intéressant.
Orangé : sur un jaune citron, ou de cadmium moyen, poser un glacis de magenta (transparent) = un superbe orangé.
En résumé :
. bien connaitre ses couleurs -transparentes/opaques-
. connaitre l’harmonie des couleurs
. poser le glacis sur la peinture sèche
Si le glacis est fait à l’huile de lin, il sèchera très lentement. Il existe dans le commerce des médiums à glacis Hollandais, Flamand, Vénitien… c’est un peu compliqué et long à expliquer comme ça, mais généralement ils sont faits pour les peintures style « trompe l’oeil » ou hyper-réalistes ou style peintures début XIXème siècle.
Vermeer, Rembrandt, et bien d’autres utilisaient aussi très souvent le glacis.
Et pour vous rassurer, il existe des cours spécifiques donnés sur le Glacis qui durent… + d’un an !! alors il faut de la pratique, de l’expérience, du doigté, et une connaissance parfaite du sujet…
Faire des essais simplement. Si l’on souhaite aller plus vite, faire des fonds à l’acrylique (mates, si possible), qui sèchent vite. Puis des glacis dessus à l’huile. Ce sera moins joli, mais utile et pratique pour commencer.
L’avantage de le faire sur une peinture sèche : il ne se mélange pas avec la couche inférieure. De plus, il est plus gras que la couche précédente (règle: GRAS sur MAIGRE). Et surtout……. on peut l’enlever à l’essence avec un chiffon doux et RECOMMENCER si insatisfait !!!
Nous verrons plus tard le problème des EMBUS, souvent formés lors d’un emploi abusif de médium à peindre ou d’huile de lin !
SUITE GLACIS PEINTURE A L’HUILE…
Gnous – Huile sur toile 100×100 DoroT
Voici un exemple de tableau, qui « contredit » la première partie du glacis que je viens d’expliquer.
Comme souvent, il y a des exceptions !!
L’emploi du blanc dans le glacis. Tout un art !! Le blanc étant une couleur opaque, elle aura tendance à « couvrir » la couche de dessous, même si elle est employée en faible quantité, juste en frottant par exemple.
Le blanc de Titane est plus opaque que le blanc de Zinc.
Personnellement, je dilue une faible quantité de blanc avec de l’huile de lin -pas trop, comme dit auparavant- et j’étale… au chiffon ! si je le fais au pinceau, même avec des poils adaptés, le blanc étant « présent » on verra les traces de pinceau. Disons que c’est « mon » truc !
Comme cette façon de procéder n’apporte que peu de matière grasse sur ma toile, cela va sécher assez rapidement. C’est alors que je réitérerai ce procédé aux endroits que je souhaite un peu plus « opaques » disons-nous.. tout en restant transparents !!!
Le fait de vernir après, l’ensemble, cela crée une uniformité visuelle.
J’aurais aimé être petite souris au XVIIème siècle (mais que petite souris !), dans la manche de la robe de chambre de Rembrandt ou dans le miroir de Vermeer, pour observer leur technique du clair-obscur, et celle de leur glacis si subtil. La cire d’abeille dans la peinture à l’huile, peut-être ? la technique de Vermeer se serait rapprochée de celle de Rembrandt.. n’a-t-il pas été l’élève de Fabritius, lui-même formé par Rembrandt ?
merci pour les explications tres simples et facile d’acces et merci pour les exemples et bravo pour la luminosite de vos peintures
Bonjour. J’ai lu très attentivement votre leçon sur le glacis.
C’est très bien expliqué et je vous en remercie
Lorsque l’ont peint chacun y va de son explication…. là, c’est très clair et chacun peut comprendre et surtout ajouter à nos favoris pour reprendre quand on le désir.
Encore merci. Bien artistiquement.
donner de la brillance aux citrons verts .que me conseillez vous de faire?
Mensat, tout ce qui touche à des effets particuliers, comme la brillance, l’ombre, la lumière, la matité, le verre, la transparence, le lustré, le mouillé, n’est qu’une illusion d’optique.
Vous peignez ce que vous voyez. Et tout viendra tout seul. Exemple : vous regardez vos citrons. Vous remarquez que l’ombre est plus foncée donc mettez lui un peu plus de bleu avec une pointe de rouge (couleur complémentaire) ; que là où la lumière est la plus forte, le point d’éclat, c’est presque blanc… etc. IL FAUT SAVOIR REGARDER !
Merci pour ce petit mot gentil. N’hésitez pas à demander un conseil.
Merci c’est très précis, cela a éclairé mes lanternes
Trés belle peintures aussi !
Bonjour,
Merci beaucoup pour toutes vos explications. Cela fait un bail que je parcoure vos pages : une vraie mine d’informations!
🙂
Tout d’abord une petite réaction :
il me semble avoir lu sur ce blog que l’on pouvait utiliser un fond en colle de peau. C’est ce que l’on utilisait à la Renaissance, faute de mieux:
il y aurait un fort risque de craquelures…
Actuellement on préconise plutôt une sous-couche en Gesso acrylique et, pourquoi pas, une imprimeure voir une ébauche à l’acrylique. C’est plus élastique.
Rdv dans quelques siècles pour savoir si c’est vraiment si bien que cela…
;P
Mais je viens surtout en espérant trouver des réponses à mes questions sur la peinture à l’huile…
?
merci beaucoup pour tes explications.J’ai commencé a peindre de moi-meme et j’ai plafonné, maintenant je suis des cours mais j’aimerais que mes toiles soient plus réalistes. merci beaucoup.
Marc,
Je ne relierai pas tout ce que j’ai noté, mais en parlant du fond avec de la colle de peau, il ne me semblait pas que cela soit uniquement à base de.. mais je relèverai seulement que le gesso est à base de colle de peau (de lapin).
Mettre une couche de gesso (sur tissu marouflé ou toile brute) puis acrylique si vous le souhaitez. Mais inutile d’en mettre sur une toile déjà apprêtée.
Pour répondre à votre question sur le médium Fragonard.
Celui-ci étant déjà à base de résine alkyde (qui sèche vite) il faut absolument le mettre après séchage complet des couches précédentes. Comme une couche de finition.
Le médium Fragonard et l’huile de lin n’étant pas comparables nous ne pouvons parler de gras sur maigre. Il faut juste savoir dans quel ordre il est impératif de les employer. Mais ne pas les employer ensemble.
Merci pour votre passage.. D.
Bonjour,
Merci pour les conseils trés instructifs sur le glacis.
Personnellement j’utilise une technique emprunté dans un trés vieux livre technique " l’art de la peinture " de CH. RUDHARDT
Depuis l’époque de nouveau matériaux ont apparu et actuellement j’utilise un mélange de liquin original avec des huiles couleurs transparentes.
Dommage que Lefranc Bourgeois me fabrique plus les tube de couleur "glacis- glazing azo"
Bon courage et merci encore.
GM
Je suis québécoise et j’aimerais bien avoir une information de vous, peintres français. Connaissez-vous un médium nouveau qui pourrait remplacer l’huile de lin ou le médium à peindre traditionnel, et que l’on pourrait incorporer à la couleur à l’huile, de façon à pouvoir étendre ce glacis fortement »empâté » avec un couteau à peindre ! Empâtement transparent sur fond coloré, ce serait chouette!
J’attends vos réponses ardemment !
Chantou
Chantou, merci pour la petite question, mais.. un glacis n’est pas un empâtement ! Mais si vous souhaitez une épaisseur transparente sur une couleur on peut éventuellement mélanger la peinture à l’huile à un médium alkyd de chez Sennelier, qui ressemble à une gelée, la mélanger au couteau à une peinture transparente (biensôr !) et l’étaler en épaisseur… je ne garantis pas le maintien de la chose !! craquellement ? jaunissement ? Le plus simple serait de travailler à l’acrylique. Les empâtements transparents ne manquent pas et vous auriez moins de problème lors du séchage ou de la fixité sur la toile. C’est mon avis mais le débat est ouvert ! bien à vous DoroT
Dorothée
Inutile de me répondre au sujet du glacis, EUREKA j’ai trouvé.
Bonne soirée.
j’admire vos écrits et ne manquerai pas de repasser faire un tour par ici
modeste peintre que je suis, lorsque je vois avec quel talent vous effectuez les glaçis et ce magnifique résultat, je suis emerveillé.
merci pour vos conseils et votre generosite a les livrer
je restaure et j’ai connu à mes debuts beaucoup de bouches cousues….
.
.
Enfin des explications claires sur les glacis. Je cherchais des
explications depuis trés longtemps, merci d’avoir éclairer
ma lanterne.
Et bravo pour votre site et pour vos oeuvres trés personnelles
je reviendrais.
A bientot
Ce sont des petits mots de remerciements tels que les vôtres qui m’encouragent à continuer.. Ils sont si rares !
Tout d’abord un grand bravo pour votre travail excellent et merci de le communiquer, je viens de parcourir votre blog et vraiment magnifique.
Quel toile utiliser vous synthétique ou toile de lin, merci d’avance pour votre réponse
cordialement
Valou bonjour, je travaille sur toile de lin ou polyester mais de préférence le lin. Le coton est trop « mou », et souvent les marques de chassis que je choisis sont d’excellente qualité et la toile est en lin. Voilà ! bien à vous. (ne pas utiliser du coton si vous êtes en zone humide ou au bord de mer).
Bonjour,
Tout en recherchant des recettes d’harmonie de couleurs en glaçis à l’huile, je découvre votre art que j’aime beaucoup.
Très délicat, raffiné…
Personnellement je pratique le glaçis mais je suis occupée à créer une légende d’harmonies de glaçis sur de petit support carré en mdf et peins en blanc.
Je vais seulement commencer.
Je travaille avec la plupart des couleurs transparentes "Sennelier" et les pigments purs de Sennelier et j’aimerais vraiment développer les harmonies mais ils n’existent pas dans ma région de cours à ce sujet et je recherche des conseils, voir des recettes que je pourrais réaliser sur mes minis supports en guise de légende pour mes travaux.
Auriez- vous quelques recettes à partager?
Merci, Annick
bonsoir!!!
avant tout bravo!!!!c est magnifique!
moi,je peint depuis plusieurs années en toute ignorance et je me dis que je devrai peut etre prendre des cours pour progresser mais en même temps je ne sais pas si je dois car j ai peur d être déforme par cet enseignement.car j ai fais des toiles pas trop mal grâce à mon ignorance technique!avec ces cours,j ai peur que ma peinture ressemble a beaucoup d autres!merci de me conseiller et bonne continuation
Ymeo, merci pour le petit mot. Vous avez certainement raison pour une part de votre réflexion. Vous ressentirez une influence de l’enseignement que vous aurez.. si cela est mal fait. Mais comment savoir et connaitre la « qualité » de la pédagogie de votre professeur ? D’autre part, je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous. Vous aurez (ou vous avez déjà ?) un peu de style propre, une envie de faire des choses qui vous sont personnelles. Celles-ci vous les garderez, au fond de vous. Puis vous apprendrez des choses, plus basiques (ce qui vous manque certainement). Ces choses vous les appliquerez plus tard dans VOTRE technique ou VOTRE sujet. Il y a surtout des erreurs de mélange, de quantité, de coup de pinceau, de procédure technique, à éviter ou de cadrage, de choix de sujet. Cela apprenez-les. Puis vous ferez ce que vous avez envie de faire mais en ayant été corrigé. Simplement…. et sachez qu’il est toujours très enrichissant d’apprendre ailleurs que chez soi, et même un conseil : changez de professeur au bout de 2 ou 3 ans. C’est là, après, que vous aurez tendance à faire comme lui !
Bonsoir. Un grand merçi pour votre générosité dans le partage de votre travail. Bravo pour vos réalisations. Une question : quand vous évoquez la cire d’abeille, ne s’agirait il pas de cire de carnauba? après avoir visité le site de djamel tata et écouté avec attention son intervention au "trou de l’enfer" (=lieu d’exposition) je me suis empressée d’abord de chercher puis (enfin!) de trouver cette fameuse cire de carnauba, mais restait à savoir comment l’utiliser??je me suis adressée à l’artiste, enseignant à l’école des beaux arts de Paris, mais malheureusement pour moi, je n’ai pas eu de réponse…est ce que vous seriez en mesure de me fournir des explications quant à son utilisation? j’ai bien fais quelques essais mais franchement : pas terrible!!merçi de votre attention.
Marie, la cire de Carnauba est une cire végétale. Plus dure, plus cassante, plus difficile à manier et à travailler, mais plus résistante. Le plus souvent elle est mélangée avec un autre élément afin de mieux la travailler (p.ex. avec de la cire d’abeille). Dans la peinture à l’huile, je n’emploierais pas de cire de Carnauba. Quel intérêt ? pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple !!? et grand merci pour votre petit mot. Bien à vous.
Bonjour, merci bcp pour le partage de vos connaissances. Je commence seulement à peindre à l’huile et je voudrais peindre d’une part un rayon de soleil dans une chambre et d’autre part un verre d’eau: puis je utiliser une méthode de glacis et lequel?Merci beaucoup; à bientôt j’espère! Cathy.
Je vais faire un essai dès que possible. Merci pour vos explications.
Ora
Salut la formidable peintre,
Juste un p’tit mot pour vous dire combien vous nous inspirez grâce à votre générosité et votre si grand savoir. Il y a un an, j’ai commencé à peindre et on dit que j’ai du talent. Je ressens une sensation extraordinaire quand je peins, j’adore ça, j’en rêve. Cependant, en vous lisant, je me rends compte de mon ignorance. Je vais donc lire Xavier de Langlais pour palier à ce manque. Merci infiniment,
M.G.
J’aimerai obtenir un effet craquelé en peinture à l’huile sur une partie d’une toile J’avais réussi en faisant une erreur et je ne retrouve pas comment j’avais procédé. J’avais trempé mon pinceau dans l’essence de térébenthine ou du white spirit et utilisé de la peinture à l’eau j’avais obtenu des petits carrés intéresants. Bien sôr je peux acheter des produits du commerce mais retrouver à partir de ce que j’ai serait 1 plus pour moi. Merci pour les infos
Bonjour,
Je savais quand venant ici, je trouverais une réponse.
Premièrement, vos toiles sont absolument divines. J’adore, vraiment.
Deuxièmement, vos conseils sont géniaux, et je vous remercie de mettre à la disposition des personnes comme moi, autodidacte, des conseils aussi précieux, sans avoir à payer pour savoir ceci.
Il y a des petits trucs, à savoir, les grandes lignes, je les connais déjà… et là… ça me permets d’avancer dans mon expérience personnelle, sans devoir me rendre à des cours, que je ne supporterais pas, de toute façon.
Merci pour ce site. Vous êtes géniale !! ?
Merci de vos explications si précieuses sur la technique du glacis . J’ai été heureuse de lire que vous utilisez aussi le truc du chiffon. Je l’emploie pour créer un glacis sur fond de paysage et donner la perspective du lointain avec des tons pris du ciel.
J’aime énormément cet effet sur les gnous, ce blanc disséminé, enfin …..ce glacis ( je n’y connais rien). J’ai envie de tenter…quand j’aurais un peu plus de bases. Je vous rejoins totalement sur l’importance des cours, j’ai fait un test une séance qui m’a totalement motivée et appris infiniment en deux heures ….et hop inscrite pour la rentrée !! Depuis je "croque" tous les jours et c’est vrai que le geste premier sans "peur" est formidable, primitif….mais ensuite sans technique, ouap….coincée pour retoucher et reprendre une peinture, je gâche tout….donc l’assurance plus formelle doit venir en appui de la sponatneité perso sinon on stagnera dans nos jus…;-))
Bonjour, ce que j’aimerai savoir c’est comment faire une peinture noire brillante. Par exemple je voudrais peindre une carrosserie de voiture noire très brillante mais le pneu doit être noir mat.
Philippe, votre demande implique presque deux réponses :
Vous dites « comment FAIRE une peinture noire brillante » : je vous propose alors de peindre votre sujet normalement en noir, puis de lui poser un vernis brillant.
Mais votre autre phrase est « je veux PEINDRE une carrosserie noire très brillante mais le pneu mat », ce qui signifie » je veux rendre l’ASPECT brillant et mat ».. ce n’est pas pareil !!
Donc, pour faire une simulation de peinture brillante ou de brillance sur un objet comme le verre, il faut tout simplement peindre les reflets de lumière forte (ce que l’on appelle les points d’éclat) à leur place là oô vous les voyez et souvent c’est en blanc. L’effet d’optique de votre objet paraitra ‘brillant’.
Par contre, pour donner l’aspect mat d’un objet, le plus souvent le reflet de lumière est plus gris – si c’est du noir – et non blanc. L’effet d’optique paraitra ‘mat’. Tout est une question d’effet d’optique. Si vous travaillez sur une photo, avec des caches, isolez les parties les plus lumineuses de vos noirs, et regardez bien leur couleur… vous serez surpris ! Vous pouvez également, lors de cette phase, utiliser deux noirs différents. L’un plus froid pour le noir carrosserie, l’autre plus chaud pour le noir pneu.
Bien à vous, Doro.T
Bonjour, sur cette vidéo il explique la technique du glacis avec le médium flamand http://www.youtube.com/watch?v=e... mais j’ai comme l’impression qu’il n’applique pas la méthode gras sur maigre. Alors est-ce que ça fonctionne? N’y a t-il pas de craquelures ?J’aimerais tellement savoir comment utiliser le médium flamand.
Merci par avance pour votre réponse.
Lydie.
Bonjour, lorsque je pose le glacis le glacis s’étale mal et la peinture qui est en dessous et bien sèche , refuse et laisse des traces.
J’utilise l’huile de carthame raffinée de Sennelier que je mélange avec ma couleur.
J’ai essayé de mettre une goute de médium j’ai toujour ce problème.
Si vous pouviez m’aider…
Merci
Michel, c’est mieux si vous me le demandez par email, je pourrais avoir plus de détails. Merci et à bientôt
bonjour
svp un conseil pour un glacis sur une mer bleue intense quelle couleur tranparente mettre
bonjour,
merci pour toutes vos explications. J’ai une question mais je ne sais oô la poser, ici me semble bien;-).
Je voudrais savoir quand employer le Liquin Original de chez Winsor et Newton… c’est un médium mais l’utilise t-on en substitution de mélange (huile + térébenthine) ou en adjonction à l’essence et l’huile? Connaissez-vous ses caractéristiques, pourquoi et comment s’en servir?? Vous remerciant pour tous vos commentaires riches et vos posts. Bien cordialement
merci mille merci pour cette claire explication du glacis. j’ai acheté des livres assez onéreux et ce fut une erreur car enfin avec vos explications je crois que j’ai une petite chance de pouvoir réussir le glacis. Je vais donc tenter de le faire je verrai bien. A mon âge on a besoin d’explications simples mais ceux qui vendent des livres sur leur méthode y vont surtout pour tout compliquer. Ils auraient peur de quoi ? A 78 ans passé je ne serai plus un danger de copier quoique ce soit. j’occupe le temps qui me reste à faire quelque chose qui me rend heureuse point final.
Encore mille merci .
Liliane
Bonjour, merci pour cette intéressante explication du glacis. J’ai une petite question a vous poser, je viens de terminer une toile mais je trouve mon sujet trop réaliste, académique , et je voudrais en quelques sorte le déstructurer ! J’ai travaillé au couteau. Est ce qu’un lavis a divers endroits et répète pourrait attenuer les contours voir les recouvrir par endroit totalement ??? Je pense que cela pourrait donner un aspect contemporain a ma creation.
La difficulté sera de trouver les teintes !! Pas facile !!
Ayant fait un manege je voudrais également donner une dynamique a l’ensemble.
Pourriez vous me donner votre avis ?
Avec mes remerciements.
Martine bonjour, on ne parle pas de « lavis » en peinture à l’huile mais en peinture à l’eau. Je suppose que vous parlez de « glacis ».. des glacis sur une peinture faite au couteau en épaisseur si c’est le cas, je n’en vois pas tout à fait l’intérêt. Atténuer les contours si vous travaillez au couteau.. où est l’intérêt également ? donner un « aspect contemporain » à quelque chose ne veut pas dire faire n’importe quoi comme effet et dire je donne un aspect contemporain ! ce serait trop facile !! Quant à donner un côté dynamique à un sujet comme un manège, c’est dans la façon de le restituer, de le peindre en cours et pas après.. Il faudrait le refaire carrément mais différemment. Voici mon avis ! bien à vous
Bonjour, merci beaucoup pour votre réponse. Avant de vous lire, effectivement j’ai arrêté ma création avec l’idée de recommencer. Un peu découragée je laisse passer un peu de temps avant de suivre vos conseils.
Bonne continuation,
Martine
Bonjour, merci pour toutes les explications. Ma question est au sujet des vetements en veloure comme les robes des princesses et les rois,comment faire l’eclat du veloure et la souveraineté d’un tissus. Avec tout mes remerciements.
Bonsoir.Je suis echantée, sous le charme, en lisant tout ce que je voudrai peindre avec cette technique.Je peins en amateur bien que sous l oeil attentif d un professeur de peinture .Je voudrai savoir ce qu il ne sait pas me répondre.Comment obtenir cet effet de petits picotements, de toutes petites bulles que je vois par exemple sur des toiles peintes avec cette technique?j ai acheté du liant .Est ce mettre plus d oeuf que d eau?oh j aimerai tant le savoir!je vous serai trés reconnaissante si je pouvais savoir celá.Merci infiniment?
Maria bonjour, Je peux donner beaucoup de conseils (rien qu’à voir ce blog, ce n’est pas démenti), je peux aider aussi mais de là à donner mes petites recettes -surtout toutes récentes de cet hiver- concernant des effets sur mes toiles.. non. A vous de chercher comme je l’ai fait.
Par contre, je ne comprends pas bien la phrase » mettre plus d’oeuf que d’eau ? » On ne peint pas à l’eau avec de la peinture à l’huile, et travailler avec de l’œuf s’appelle la tempera, rien à voir avec la peinture à l’huile non plus.
Bien à vous D.
Magnifiques explications, très interessantes.J ai réalisé un nu en glacis avec le peintre Jean Pierre Poidevin, et je serais intéressée de recevoir une explication pour réaliser des bijoux en diamants et saphirs .Merci de me répondre.
Bien cordialement
Solange
Bonjour. Votre demande est bien trop vague pour que je puisse y répondre.
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre site et vos explications.
J’aurais besoin d’un conseil si vous avez le temps.
Comment flouter une fleur que j’ai fais sur le fond d’un portrait et que je trouve beaucoup trop présente.
Je suis novice en huile et j’ai bien besoin de conseil.
Merci d’avance pour votre réponse.
Cordialement
Chantal
Est ce qu’on peut appliquer de couches de l’huile de lin sur des couches de peinture mélanger a la resine alkyde ?
Bonsoir d’abord. Oui on peut peindre à la peinture à l’huile sur une peinture à la résine alkyde (normalement celle-ci est à base d’eau).
Attention toutefois, certaines peintures à la résine alkyde contiennent des produits cancérogènes importants. Surtout l’industrielle, moins certainement celle des beaux-arts.
Oui parce que vous respectez la loi du gras sur maigre.
Je n’arrive pas à intégrer le message de Thierry Crignon sur mon blog, alors le voici en copié, en réponse à Charli.
Merci pour cette réponse
:
Adresse web : http://www.nabismag.fr
Commentaire :
Non dans les peinture Beaux-arts, il n ‘y a pas de dangerosité. Par contre, si vous peignez à l’huile sur une resine alkyd, je vous conseille vivement de passer un vernis à retoucher sur votre tableau d abord. ou alors comme les anciens tel que Van eyck ou Rubens qui passeaient une couche de leur medium tres dilué avant.
Dernière chose, juste pour les tatillons passer du blanc dans un glacis, ne s’appelle plus glacis mais vélature. Le glacis correspond à la technique de passé de façon dilué une couleur sombre sur une couleur claire.
Bonjour,
Je découvre votre site et je cherche à réchauffer un tableau de plage ou j’ai utiliser trop de bleu. Entre le ciel et la mer c’est une vrais tartine de bleu.
Quel est la meilleure façon de réveiller ce tableau, quel est le meilleur choix de couleur à superposer sur un bleu ciel pour en modifier agréablement la couleur,
Merci d’avance.
Votre site est très intéressant. Vraiment.
Bonjour Gelas,
Si vous avez utilisé trop de bleu… Si vous pensez que c’est une vraie tartine.. mais que vous voulez le « réveiller ».. je crois qu’il vaut mieux tout recommencer! ce que vous mettrez en glacis pour légèrement modifier l’ensemble, vous semblera de toutes façons trop fort. Personnellement, il faut recommencer !
Bonjour Dorothée ,
Merci beaucoup pour ton partage et ta générosité si instructifs .
Je souhaite peindre a l’huile une étoffe en velours rouge pour cela je voudrais connaitre les couleurs à utiliser et surtout comment faire ressortir l’effet velouté du tissu . Merci . Bonne journée .
bonjour, je découvre votre site, bravo c’est passionnant! puis je vous poser une question sur le glacis. comment faire pour que cela ne produise pas des endroits luisants. C’est mon résultat quand je tente un glacis, mon glacis est très brillant comme si j’avais parsemé mon tableau de couche de vernis brillant; c’est pas ce que je voulais.
merci
Marie-Paule bonsoir, merci pour votre petit mot. En peinture à l’huile, l’emploi du glacis implique presque tout le temps un aspect de brillance. A moins de fabriquer soi-même son médium à glacis, mais la brillance sera là malgré tout.
Si l’aspect brillant ne vous plait pas en général sur votre toile, il y a une solution. Laisser sécher un bon moment, à cœur, votre peinture (parfois plusieurs semaines ou mois, si elle est au couteau), puis la vernir en mat. C’est le vernis mat qui vous donnera l’aspect que vous souhaitez, pas le glacis.
Et si vous sentez que votre glacis est TROP brillant, c’est que la proportion n’est pas respectée ou que votre médium à glacis est fortement concentré en huile.
merci vivement pour cette précision.
Bonjour,
Je termine une toile à l’huile. Une fleur blanche, taupe et marron, j’aimerai lui donner un côté lumineux. Puis-je poser un glacis transparent directement sur le blanc ou dans le cœur de la fleur ?
Encore merci pour vos conseils, et votre partage.
Bonjour Anne-Lise, impossible de vous répondre comme ça ; il faut voir votre travail. En mp, pourquoi pas ?
Bonjour DoroT,
Je viens de découvrir votre site et je veux juste vous dire un grand merci, c’est clair, c’est précis, c’est simple et si généreux. Je viens d’oser une première approche avec l’huile, c’est passionnant, heureusement que vous êtes là, sans doute à bientôt pour des questions pas encore traitées…
Merci Ingrid pour ces paroles sympathiques et bonne aventure dans le monde de la peinture à l’huile !
Merci Ingrid !
Bonjour,
Je cherche à faire un glacis final sur une peinture à l’huile non seulement pour atténuer les embus mais surtout pour uniformiser l’effet chromatique.
Est ce que vous avez une idée des couleurs à choisir? les transparentes oui, mais quels tons privilégiés? c’est pour une peinture représentant une plage.
Merci bcp.
Jeanne/Isabelle Gelas, bonjour. Je suis restée silencieuse à vos questions pour la simple raison qu’il m’est impossible de vous répondre ! Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement comment pourriez-vous répondre à des questions bien précises sur un tableau que je n’ai jamais vu ! D’autre part, vous parlez « d’atténuer les embus » pour « uniformiser l’effet chromatique »… ça n’a rien à voir !
Lorsque des demandes concernant des couleurs de glacis sont posées, il est évident qu’il faut voir la toile elle-même pour répondre. Bien à vous.
vos conseils sont très précieux.
Mon souci : je voudrais réaliser un nu entouré d’une mousseline transparente sur certaines parties du corps. Comment obtenir cette transparence en blanc ou légèrement coloré. Une amie me conseille d’utiliser de la colle transparente.
Merci pour votre réponse si possible par mail.
Magnifique professeur merci