Et voici la suite de notre passionnant stage d’émaillage et cuisson au feu de bois.
Objets réalisés, biscuités (première cuisson). La terre est devenue rosée (noire au modelage).
Émaillage. Avoir le geste du trempage avec la pince.. ou..
.. trempage à la main si l’objet est facile à prendre. L’émail est blanchâtre sur la photo. Cela donnera un émail brillant transparent à la cuisson. Les parties restées couleur terre, réservées à la cire, seront noircies à l’enfumage.
Mon pot « Zèbre », émaillé. Parties rosées réservées.
Plus tard, dehors, lorsque le four à bois est à bonne température, chacune prend ses propres objets ! Isabelle ouvre la porte et je sors mon premier pot.
A la sortie de ce four, il y a choc thermique évidemment. Cela se nomme le RAKU.
L’émail craque, il faut l’entendre… tic, tac, TAC comme des petits bruits de verre qui casse puis aller vite..
.. le poser délicatement dans un bac avec de la sciure. Aussitôt, la sciure s’enflamme au contact du pot chauffé à 950° ou 1000°. Nicole met aussitôt de la sciure dessus pour bien recouvrir les parties non émaillées. On ferme le couvercle afin de garder la fumée.
Pour Isabelle, la tâche est plus délicate. Sa « pomme » est ronde et la prise avec les pinces et le déplacement sont délicats et difficiles.
Les poteries au sortir de l’enfumage, avant nettoyage à l’eau.
Et voici mon pot « Pavot » avec ces 6 petits doigts qui sortent du pot. Leur émail n’est pas régulier… ce n’est pas si mal !
Et voici mon pot « Zèbre ».. je l’aime bien !
Pour un début, je ne suis pas mécontente ! il y a encore plein de choses encore à découvrir !!
Merci Anne pour ces petits moments délicieux passés au soleil, en octobre et en novembre et pour ces rencontres entre femmes passionnées.
(il n’y avait pas d’homme, mais ç’aurait pu !)
Merci
J’aime comment tu expliques, je comprends tout ! Bravo !
Pas facile dis donc. Tentant, très… !
Tout un art!!!
Un atelier qui devait être passionnant …
Le pot « pavot » à vraiment la teinte de tes pavots.
Tu n’as pas fait de stage de peinture cette année?
La tête de pavot n’est pas du tout comme j’aurai souhaité la faire. Au lieu de l’émaillage, il aurait mieux valu une engobe ou une autre terre, et la cuisson n’aurait pas été la même non plus. Trop compliqué pour ce stage qui donnait les bases.
Je veux toujours aller plus vite que les bœufs, comme on dit !!
bonsoir Dorothée
je me decide enfin à vous contacter ,ça fait plusieurs années que je suis votre travail,avec beaucoup d’admiration.
Je vous ai rencontré pour la première fois au salon des arts contemporains à Marseille .A l’époque vous réalisiez des toiles très dépouillées pour le dessein ,presque dans la sugestion mais très riches dans les nuances de couleurs, des corniches ou des murs avec des inclusions de dentelle.
Votre sensibilité me touche beaucoup, cette façon de descendre au coeur , d’etre au plus près ,dans le choix de vos sujets et dans l’angle sous lequel vous les regardez ; en meme temps je vous sens plus dans la communication qu’avant ; je pense que maintenant je pourrai vous parler.
Encore merci pour ce que vous faites
Dilou Dallier
Il n’y a jamais eu de problème pour me parler ! Merci pour votre message sympathique. A bientôt.
Le raku est réussi. Il a dû rester trop longtemps au four pour être à ce point enfumé, ça lui donne beaucoup de charme. Au marché de noël de Triel-sur-Seine, il y a des potiers qui pratiquent aussi cette cuisson. Le résultat est toujours beau mais reste un mystère. Quel sera le nouvel essai ? Votre zèbre me fait rêver des nuages flottants, des champignons shiitake et une carapace de tortue, inspirante et généreuse, vous êtes et restez.
Ligne à ligne, je serais tentée si vous me l’autorisez d’utiliser votre photo pour illustrer une poésie visuelle.
Or et Lie, je vous y autorise à la seule condition que vous mentionnez d’où vient la photo. Et envoyez moi le lien de votre écrit ! Bien à vous et merci pour votre passage.
Tout beau tout frais, si je puis dire, le voilà autant pour moi qu’un plaisir égoiste à partager :
http://allsylphs.com/2014/12/31/raku/