Celui que j’ai découvert en arrivant dans cette région il y a presque 10 ans bientôt.
Celui qui m’attendait le long de la route, avec ses fissures, ses tirants métalliques, son vieux volet et le vieux chêne vert qui l’accompagne.
Celui qui n’en peut plus.
Celui que j’ai voulu « immortaliser » sur quelques toiles, parce qu’il m’a parlé.
Ce cabanon ne sera bientôt plus qu’un amas de pierres que l’on recomposera en mur de séparation. Comme un vieux mur qui a toujours existé..
Toutes ces marques du passé qui s’effacent..
J’ai eu l’an passé échangé sur l’importance de peindre les monuments de sa ville. D’abord, l’on me disait que c’était pour gagner en visibilité. Puis, l’on ma rassuré sur la réalité : les marqueurs de temps se fabriquent de la main de l’artiste plus que de son regard. S’il y a bien un effort à libérer c’est d’arriver à voir avec son pinceau ce qui nous émeut dans nos rues. Cette toile de vous je la connais comme si je connaissais ce lieu. Un jour, quiconque pourrait y faire un tour en songeant y perdre un peu sensibilité pour gagner en technique. Reproduire vos sujets sur un carnet et aviver la flamme en soi.