Couverture du livre, recto
A tous les peintres qui ne sont plus là pour se défendre. Philippe BENSIMON
Commencer un livre par cet hommage, le ton est donné.
» Vrai ou Faux ? » , 364 pages avec illustrations dont plus de 1 200 références bibliographiques et 40 pages d’annexes.
Comme je vous l’avais annoncé au mois de mars l’année dernière, le livre de Philippe Bensimon consacré uniquement au domaine de la peinture et du faux en peinture est sorti en novembre 2012 au Canada.
A quand sa sortie en France ?
Il me semblait intéressant de parler de ce livre que je retrouve chaque jour au fil des pages fortement documentées et tellement riche en références, en remarques pertinentes, en histoire du marché de l’art.
Un livre qu’il me sera fort difficile de fermer lorsque le dernier mot sera lu.
L’auteur, sensible à notre méconnaissance (serions-nous capable de distinguer un vrai d’un faux, exposé dans un des musées les plus prestigieux ?), nous entraine sur les chemins escarpés et semés d’embôches de l’histoire de la peinture, de la vie d’un tableau, de sa création, de sa notoriété, de sa reconnaissance, de sa valeur marchande, de la construction du prix, de la contrefaçon et nous dévoile l’histoire d’un crime : celle du faussaire.
Extrait :
« Les conservateurs peuvent se tromper, ne sont pas toujours tenus de tout dire mais sont loin d’être des idiots. S’il y a bien un endroit au monde où le faux entre difficilement par la grande porte, ce sont bien les musées. Mais cela arrive, au Musée des beaux-arts du Canada comme au Louvre. Ce qui ne les empêche pas d’en avoir quelques uns solidement accrochés à leurs cimaises?
A vous lire, chère Madame, on aimerait vous entendre. Oô peut-on trouver ce livre ?
Marc bonjour, je viens de préciser sur le billet, l’adresse de la librairie du Québec oô vous pouvez vous procurer cet ouvrage en France.
Bien à vous, D.
Whaou ! comme il doit être intéressant et fascinant. Il t’avait contactée, c’est ça ? pour compléter son analyse.
Savoir s’inspirer de quelque chose d’existant et se contenter de cela, faire travailler son imagination pour le reste. Tout cela doit être très subtil.
Sylvie, ce n’était juste que pour une photo de fin de livre. Mais son analyse lui est propre, aidée de centaines de références, de documentaires, de lectures. Il n’y a pas d’imagination. Hélas, la réalité est là, devant nos yeux, dans les musées ou les expositions. Le faux est partout.. encore faut-il savoir le débusquer !